Lou Reed
Biographie
Lou
Reed, de son vrai nom Louis
Firbank,
naît le 2 mars 1942 à Freeport aux États-unis. Le groupe rock Velvet
Underground est créé en 1964 à New York aux Etats-Unis. Il se compose
de Lou Reed, John Cale, Sterling Morrison et Angus MacLise.
Ce dernier est remplacé
rapidement par Maureen Tucker. Andy Warhol produit le
premier album du groupe intitulé "The Velvet Underground & Nico"
(1967) et assure le rôle de manager. C'est lui qui dessine la pochette de
l'album (une banane). Malgré la présence de bonnes chansons telles que
"Heroin" ou "Femme fatale", le disque ne connaît pas le succès.
Suit "White light / White heat" qui passe aussi inaperçu.
John Cale est viré à la
demande de Lou Reed et Doug Yule fait son entrée dans la formation.
Le Velvet Underground signe dans la foulée un album éponyme (1969) puis
est dégagé de chez MGM qui nettoie son catalogue de tous les groupes rock
utilisant de la drogue. En 1970, alors que
Doug Yule réclame plus de pouvoir dans le groupe, Lou Reed claque la
porte. Le dernier album du Velvet Underground "Loaded" est alors
édité. Sans Lou Reed, Sterling Morrison et Maureen Tucker ne veulent pas
continuer et Doug Yule reste seul au commande. Il enregistre Squeeze sous
le nom de Velvet Underground.
E Au fur et à mesure de ses albums,
l'artiste crée une musique personnelle d'où émerge sa voix grave et
rauque. De 1972 à 1986, Lou Reed signe près de vingt albums
dont "Sally can't dance" (1974) qui est son plus gros succès. Il
signe également le double album "Metal machine music" très bruyant.
A la fin des années 70, Lou Reed enregistre "The Bells" plus posé
qui définit une nouvelle orientation. Avec les albums "New York"
(1989), "Magic and loss" (1992) et "Set the twilight reeling"
(1996), il traite de sujets qui lui tiennent à coeur tels que son amour de
New York, ses opinions politiques, la perte d'amis proches et sa vision de
lui-même. Il retravaille avec
A partir de 1997, Lou
Reed se consacre à la recherche d'un nouveau son acoustique plus profond
que l'on retrouve sur le live "Perfect night : live in London"
(1998). En l'an 2000, il signe "Ecstasy". Début 2003, Lou Reed
publie "The Raven".
Au
total, près de quarante albums à son actif, dans une vie tumultueuse dont
les rebondissements médiatisés, déformés, voire inventés, occultent
finalement la richesse de l’oeuvre. Ses rares succès
internationaux, "Walk on the wild side", "Heroïn", reflètent bien ce
biais. Mais, de toute façon, cette incompréhension relative n’a
jamais fait dévier Lou Reed de sa ligne – sans mauvais jeu de mots – car
le bonhomme possède un caractère plutôt fort. Les claques, en effet, sont tombées à l’adolescence, moment où
l’innocent Lou a découvert ses inclinations homosexuelles, entre autres.
Mais ses parents les reniflent aussi et décident de le soigner
énergiquement. Sachant qu’ils sont juifs, new-yorkais, issus de la classe
moyenne blanche et que nous sommes à la fin des fifties, on ne s’étonnera
guère, malheureusement, que l’ado, déjà sûrement troublé par sa sexualité
ambivalente, ait subit dix-sept (!) électrochocs. En fin de traitement, Lou est en grande forme : il se perd
régulièrement dans son propre quartier, n’arrive plus à se concentrer
suffisamment pour lire et sa mémoire est devenue une vraie passoire. Et il
conserve ses tendances homos. Discographie
|