Vallée de l'Ounila et Montagnes du Telouet


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a vallée de l'Ounila s'étend de l’immense kasbah du Glaoui de Telouet au non moins prestigieux ksar de Aït Benhaddou. Cette vallée était le passage obligé des caravanes entre Marrakech et Ouarzazate, et constitue un environnement extraordinaire. Tout au long de cette vallée, un contraste saisissant entre l'ocre de la terre et des roches et la verdure des plantations s'offre aux marcheurs qui prennent le temps de l'observer.


 

Aït Benhaddou Aït Benhaddou Aït Benhaddou Aït Benhaddou Aït Benhaddou Aït Benhaddou Aït Benhaddou

Le ksar de Aït-Benhaddou, l'un des plus fameux du Sud marocain, est désormais classé patrimoine de l'humanité par l'Unesco. Ce ksar a été construit il y a quelques centaines d'années sur un promontoire afin d'échapper aux invasions de tribus étrangères. Il faut monter jusqu'au grenier en ruine afin d'admirer la vue plongeante sur le ksar, sur la palmeraie et sur le désert de pierres environnant.

Cette ville fortifiée à l'air déserte. En effet seules quelques familles y habitent encore.

Entre Aït Benhaddou et Tamdaght                Entre Aït Benhaddou et Tamdaght                Entre Aït Benhaddou et Tamdaght                Entre Aït Benhaddou et Tamdaght

 

Kasbah de TamdaghtKasbah de TamdaghtKasbah de TamdaghtKasbah de TamdaghtKasbah de TamdaghtKasbah de Tamdaght

C'est dans un paysage extraordinaire que se dresse cette kasbah. Elle a probablement appartenue au Glaoui. A l'origine, les villages de terre furent édifiés par des familles nomades ayant décidé de se sédentariser. L'absence d'entretien, l'érosion due aux vents  ou aux pluies pourraient faire retourner ces merveilleux édifices à leur terre d'origine.

Village de Tamdaght        Village de Tamdaght        Village de Tamdaght        Village de Tamdaght        Village de Tamdaght

 

Notre itinéraire emprunte d'abord la vallée de l'Ounila, qui comme beaucoup d'autres naît dans ce grand château d’eau qu’est le Haut Atlas. Grâce à l’irrigation, les cultures en terrasses ont pu se développer autour des villages.

Que dire de plus que Tahar Ben Jelloun : " Tantôt rouille, tantôt brune, la terre est pauvre. Elle est muette, fermée sur sa mémoire. Au pied de la montagne, la vie. Une vie quotidienne, rude, simple. Le village est retiré, presque élu par la nature, qui le met à l'écart des routes. "

Cependant le meilleur moyen de découvrir les traditions et l'âme des habitants de cette merveilleuse vallée est définitivement la marche à pied. Elle permet de s'immerger complètement dans la tradition rurale et la vie simple des berbères. Seule la marche à pied permet d'évoluer sereinement dans cet environnement et de comprendre le rythme de vie des gens dans ces régions très reculées. Elle permet également aux vrais amoureux de la nature de contempler ces merveilleux paysages et d'enrichir cette vision par le temps de la réflexion.

 

 

 

 

 

 

Depuis toujours, au Maroc, les berbères du sud pratiquent l’art de construire, selon des techniques ancestrales, un type d’habitat original et millénaire. L’architecture berbère n’a jamais été influencée par la conquête arabe et le développement de l’art hispano-mauresque.

Ces superbes bâtisses en terre jouèrent un rôle fondamental durant des siècles. Elles étaient les demeures fortifiées des seigneurs. Isolées et situées sur une position dominante, elles exprimaient l’autorité des caïds (représentants du sultan) ou des Pacha (gouverneurs d’une ville impériale). Les kasbahs contrôlaient les oasis et leurs voies d’accès, servaient de points de ravitaillement pour les habitants du désert et défendaient les caravanes contre les brigands et les pillards nomades.

La construction des kasbahs obéit à plusieurs règles architecturales :