Les Alpilles


L

es  Alpilles sont séparées du Luberon par la Durance. Cette Provence qui s'étend entre Durance et Rhône est marquée par l'opposition entre les plaines irriguées et les montagnes calcaires.

De nombreuses communes ont été marquées par les civilisations romaines et médiévales.


Les Alpilles et la vallée des Baux

                   

Les Alpilles sont une terre magique où le soleil jette sa lumière sur les collines de calcaires. La situation géographique et climatique fait de la vallée des Baux une région extraordinaire pour la culture des oliviers. La culture de l'olivier dans les Alpilles remonte à l'Antiquité. Cette vallée produit une huile d'olives aux parfums exceptionnels (il faut 5 kg d'olives pour un litre d'huile).

C'est aussi une région de moulins, dont le plus célèbre est celui de Daudet à Fonvieillle. Les moulins sont apparus en Provence pendant le Moyen Age. A cette époque chaque village perché avait son moulin constitué d'une tour en pierre (haute de 5 à 6 m pour 4 m de diamètre) et de quatre ailes (pouvant faire 5 à 6 m de long).

 

                   


Les Baux-de-Provence

 

 

 

 

 

 

 

 

Les Baux sont au coeur d'un paysage de vignes et d'oliviers. Nichée sur son éperon calcaire, cette puissante forteresse domine la plaine des Baux. Le château des Baux témoigne d'une histoire militaire aussi riche que mouvementée. Le nom de Baux vient de "baou" qui signifie rocher élevé en provençal.

Bien qu'habité depuis l'âge de bronze, le site des Baux ne se développe réellement qu'à l'époque médiévale.

Erigée au Xème siècle, la forteresse et la cité qu'elle abrite sont conduites pendant cinq siècles par les Seigneurs des Baux, au cœur de conflits incessants, ravageant la Provence. Au XVème siècle, le château des Baux connaît une période faste après l'installation des barons de la Maison des Comtes de Provence. 

A partir du XVIe siècle, conflits familiaux et luttes religieuses entraînent peu à peu la décadence de la cité jusqu'au démantèlement de la forteresse en 1633, par ordre de Louis XIII. En 1642, ce même Louis XIII donne le marquisat des Baux aux Grimaldi, princes de Monaco (titre qu'ils détiennent encore aujourd'hui).

Défendue par les grands poètes provençaux Mistral, Daudet et Pagnol, la cité des Baux attire aujourd'hui un public venu du monde entier, sensible au caractère unique des lieux.

 
     
 

Les rues du village ont conservé l'aspect qui était le leur à  la Renaissance au prix de maintes restaurations.

La chapelle des Pénitents blancs fut relevée de ses ruines, en 1937, par la Maintenance des Confréries de Pénitents de Langue d'oc.

L'église Saint Vincent est un des monuments les plus anciens et se compose de trois nefs. La nef de gauche, l'église primitive la plus ancienne remonte au Xème siècle (caractéristique de l'époque carolingienne). La nef centrale datant du XIIème siècles est de style roman. La nef de droite de style gothique se compose de trois chapelles.

 

 

 

 

 

 

 

                    

Le château, cet ensemble composite de grande taille, comprend de nombreux édifices qui correspondent à différentes périodes et qui témoignent des aménagements que les seigneurs du lieu et les habitants ont eu besoin de réaliser au cours des âges : agrandissement du château lui-même, modifications diverses : architecture de la Chapelle Sainte-Catherine, ruelle castrale, etc... La forteresse est située au Nord-Est du plateau sur le point le plus élevé (241 m.). Suite aux destructions volontaires et au passage du temps, cet ensemble prend appui sur le rocher et utilise cavités et parois naturelles. Il comprend outre les remparts, des tours, un donjon, une chapelle et différentes pièces d'habitation et dépendances.

Trois gigantesques machines de siège, réalisées en grandeur réelle d'après des croquis du XIIIe siècle, permettent aux visiteurs de tous âges de comprendre les tactiques militaires médiévales. A cette époque, le Château des Baux, pourtant réputé imprenable, eut du mal à résister à l'assaut de ces formidables engins. Le trébuchet, la plus grande machine de siège médiévale, projetait des boulets de pierre de 100 kg contre des murailles situées jusqu'à 200 mètres.

Élevée par la corporation des tisserands et des cardeurs en l'honneur de leur patron, Saint-Blaise, la chapelle est un bel exemple de l'architecture romane en Provence.