Locmariquer


A

uthentique village breton et petit port de caractère, la presqu’île de Locmariaquer rassemble tout ce qui fait le charme du Golfe du Morbihan ( chapelle, mégalithes, port de pêche, côte sauvage, vieilles maisons ... ).


                               

Locmariaquer, ville à l’entrée du Golfe du Morbihan porte toujours son regard sur l’océan. Au XIe siècle, les moines de Quimperlé consacrent le lieu à Marie, lui donnant le nom en breton,  de  «Locmaria Kaër». Site historique, avec un patrimoine important de mégalithes, il abritait également les Vénètes, puis les Romains qui construisent la ville de Dariorigum, lui donnant son propre amphithéâtre. La ville fut pillée par les Anglais au cours du 16ème siècle et à nouveau en 1761. Ils l’occupent pendant les deux années qui suivent. En 1874, tout le littoral est dévasté par un raz-de-marée d’une rare violence. 

L'entrée du Golfe du Morbihan a une largeur d'environ 1 mille nautique (1 852 m) entre Locmariaquer (Pointe de Kerpenhir) du côté ouest et Port Navalo du côté est. Par la route, il faut compter environ 70 km pour atteindre le Phare de Port Navalo.

Aux marées de vives eaux (coefficient >= 90), les courants de flot (marée montante) et les courants de jusant (marée descendante) sont très violents : jusqu'à 8 nœuds (environ 15 km/h).

                                  

 


La presqu'île de Locmariaquer abonde en dolmens et menhirs dont certains sont regroupés autour de la Table des Marchand, et d'autres disséminés de part et d'autre de la commune.

 

La table des marchands

  • La Table des Marchand : c’est une tombe à couloir avec une chambre funéraire desservie par un accès permanent depuis l’extérieur du cairn qui la recouvrait et partiellement reconstitué à la suite de fouilles récentes. La construction du dolmen et de son cairn est datée du tout début du 4e millénaire avant J.-C. Le couloir est de longueur moyenne (7m) et sa hauteur (1,4m à l'entrée) augmente rapidement vers l'intérieur.

 

La table des marchands

Le grand menhir brisé

  • Le Grand Menhir Brisé : : avec ses 20m de long et sa masse estimée à 280 tonnes environ, c’est parmi les pierres connues, la plus grande jamais travaillée par l’homme préhistorique. Aujourd’hui, elle offre l’image d’un géant brisé, longtemps appelée la Pierre de la Fée. C’est un obélisque impressionnant qui debout devait atteindre près de 18 m hors du sol.

 

Le grand menhir brisé

Le tumulus d'Er Grah

  • Le tumulus d'Er Grah : ce très long monument de 140 m appartient à la famille des sépultures à caveau fermé. Il est malheureusement tronqué à ses deux extrémités et partiellement rasé. La hauteur primitive ne semble pas avoir été considérable, et peut-être même la dalle visible en surface a-t-elle toujours été apparente. Celle-ci recouvre une chambre aux parois de maçonnerie sèche qui constitue l’unique structure funéraire connue dans cette énorme architecture.

 

Le tumulus d'Er Grah

Mané Rhétual

  • Mané Rethual : dolmen à long couloir et double chambre est remarquable par sa table de recouvrement aux dimensions gigantesques. Il daterait de 3 900 à 3 500 ans avant J.C.

 

Mané Rhétual

Pierres plates

  • Les Pierres Plates : Vers 3000 ans avant J.C, le groupe particulier des tombes mégalithiques de forme équerre se développe sur le littoral morbihannais, toujours à proximité immédiate de la mer. Un des plus beaux exemples est l’allée couverte des Pierres Plates qui se dresse à l’extrémité sud de la presqu’île de Locmariaquer.

 

Pierres plates